Cartouche, Saskia et Luna

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Sans cheval,
je serais plus riche

 
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Ben voilà comme promis la suite des aventures de Mosquito et de Serge au pays de Quarreux.
Donc comme on m'en avait parlé : un groupe venant de Besonrieux (à deux pas de chez moi) devant passer la semaine au Liberty.

Départ sans pb (tiens depuis que j'ai enlevé le thermostat à ma skjcgzgucz de 4x4, la t° de l'eau ne monte plus, j'ai même plus assez pour avoir du chauffage. Heureusement c'est pas la saison mais faudra arranger ça avant l'hiver (c'est après la mousson))
Arrivée vers 11h, on dîne, on fait connaissance, il y a Alain, ingénieur du son, proprio d'un croisé appaloosa et barbe de 1,7 m superbe, Jeau-Claude, carreleur, demi-pensionnaire d'une juju troteuse absente pour cause d'amaigrissement d'origine inconnue, Philippe, garde-forestier, découvre l'équitation depuis 1,5 an.
Vers 13h, départ pour une tite balade de mise en jambe de 4h.
Le soir, en découvrant que j'ai apporté un livre sur les champignons, les autres me demandent si je m'y connait, je répond : plus dans les livres que sur le terrain, de plus y en a plein que j'ai jamais vu, je sais pas quand ni où les trouver.
Les trois autres compères sont tous férus de champignons, chacun +/- spécialiste dans sa branche !!!

Mardi balade de 7h, Mosquito, une vraie crème, il passe partout, s'entend avec tous les chevaux, ne bronche pas, ne réagit pas même si les autres font de temps en temps des méchantes zoreilles.
On découvre un nouveau sport : la mycologie équestre.
On voit plus loin, avec un peu d'entraînement, on repère les cèpes, les chanterelles, les pieds de moutons, les lépiotes, on perd une partie de la récolte paske mal rangée dans un bac plastique, on se jure que ça se reproduira plus !!!
La journée se passe bien à part un incident : lors d'un dépassement, Obélix, un hafflinger me décoche un coup de sabot heureusement en partie amorti par mes étriers camarguais, le reste amorti par mon tibia ;-}
Pu.... ça fait mal, je marche un peu pour soulager et on repart.

Mercredi balade : le départ est dur, je sais à peine marcher, pour protéger un peu ma jambe éraflée : une bande de repos enroulée sur mon pantalon et un mini-chaps. Dès que c'est chaud, ça remarche presque comme neuf :-))
Décors inoubliable, gués, rivières, on a même fait un tour dans l'Amblève, champignons ...
Deux flamands sympa sont venus nous rejoindre au soir pour participer à deux jours de rando (y zont même bénéficié d'une dégustation champi)

Jeudi balade : voir hier sauf que maintenant au niveau champi on est organisés.
La journée tourne à l'orgie : arrêt en plein galop : j'ai vu des bolets !
Par après : Philippe : là des chanterelles, J-L m'en fout, on va pas s'arrêter toutes les 5 min, Philippe, arrêt, descent, cueille, je vais quand même pas laisser ça là non mais !!!
Fin de la journée : on sait plus où les mettre, y en a partout, il est 18h15, les chevaux commencent tout doucement à s'énerver : plus on se raproche de la maison, plus il y a des arrêts, d'ailleurs les flamands nous ont quitté pour rentrer en direct.
On me propose alors de jouer les lanternes rouges "Mosquito est sage, il s'énerve pas à l'arrêt, tu l'attaches où tu veux pour aller cueillir, il bouge pas, on va rentrer, tu crois que tu peux terminer en solo avec Mosquito ?"
Me voilà terminant la journée avec un grand sac de nouriture pour chevaux en partie rempli de chanterelles que je continue à remplir chaque fois que je croise un "nid"
Je rejoint le groupe en testant une nouvelle technique : le galop en terrain varié en tenant un sac de champis qui ne doit pas être secoué. Warf !
Le soir nettoyage des champis, préparations de 4 poëlles : il y a 3 kg de chanterelles, 1 kg de cèpes, 1/2 kg de pieds de mouton.
On engloutit tout ça à 6 avec 1,5 pains de toast grillés.
Commentaire de Philippe : "On magne tchier doû cit, y da bî pour dix mille balles sû'l tâb"
Traduction pour ceux qui n'ont pas la chance de comprendre : "On mange cher ici, il y en a bien pour dix mille balles (bef) sur la table"
Suite de la soirée : discussion technique sur la façon d'aider le cheval dans les descentes fortes : il y a deux clans :
moi : en équilibre avec peu ou pas d'appui sur les étriers
les autres : pour soulager le cheval : pieds en avant et poids du corps reporté en arrière pour soulager les antérieurs

Vendredi : on sent la fin proche puisque les premiers repartent à 16h, donc balade raccourcie et arrivée à 15h30
Super balade : parcours encore un peu plus chaotique que d'habitude, quelques beaux trotting et galops
Et cerise sur le gâteau dans le dernier tronçon une descente, je vous dit pas !!!
Raide, tortueuse, le chemin se dispute au ruisseau à sec qui a décidé de le creuser.
Je décide d'expérimenter ma théorie de la veille : je met donc Mosqito en tête (il a toujours plus difficile que les autres dans les descentes), le pousse un peu, il y va avec son coeur habituel, j'enlève mes étriers, je constate 1° que ça secoue plus que avec, là le bassin doit TOUT amortir, mais ça marche apparemment il est moins gêné, il prend même de l'avance sur les autres, seul ennui pour le forcer à prendre tel passage plutôt que l'autre sans pouvoir "peser" sur les étriers c'est plus dur, il y a un passage, il fallait vraiment lui imposer de passer dans un creux large de 30 cm et profond de 30 cm, j'ai dû les rechausser.
En bas de cette pente de l'enfer, descente, désangler, terminer à pied

Arrivée sur place, repos avant le chargement et le départ
Arrivée de nouveau randonneurs (Chistine et Myriam) qui ont entendu parler du Liberty par internet et qui nous ont dit avoir beaucoup apprécié les aventures de Mosquito qui était venu il y a 15 jours !!!
Petit foutage de gueule de ma part avant d'avouer que nous étions de retour et devant leurs zyeux zébahis :-))
J'espère que leur séjour se passera bien et qu'elles prendront autant de plaisir que moi

Chargé Mosquito (sans pb) et retour

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   © 2006 Serge Bonnier • Mail