Petite
balade du 20/2/01
Un peu
silencieux ces temps-ci.
Beaucoup de boulot et des questions
qui trottent.
Ces dernières balades, sympas,
agréables etc, etc me voyaient quand même pendu
sur mes rennes, engageant un combat toujours de plus en plus dur pour
un contrôle de plus en plus aproximatif des allures !?!?!
Moi qui étais si fier de ma conduite et contrôle
"au joy-stick" dans quel état j'erre ?
Bon on a
beau se dire OK, ce n'est qu'avec Donna, ce sont des
bèbètes de courses, elles ont ça dans
le sang et gnégnégné.
Alors j'ai réfléchi, ça m'arrive pas
souvent alors quand ça y est, je suis fier !
De un
entre Donna et Mosquito, il y a combat, pourtant quand je voyage
occasionellement avec d'autre, je n'ai jamais eu de
difficultés à ralentir ou arrêter
Mosquito.
Oui mais, ici, c'est un peu comme Patrick et moi,
il n'y a pas vraiment de chef, une fois il est devant, une fois c'est
moi, mais aucun n'aimerait-accepterait de rester touletemps
derrière-second-remorque
Hé ben les
chevaux si on décidait une fois pour toutes : c'est Donna ou
Mosquito le chef, je pense kil y aurait pas de pb, l'autre suivrait et
zou.
Mais nous on veut pas et une fois un devant, et une fois
l'autre devant et puis je te dépasse et puis tu me
dépasse.
Ca les fait chier, il se disent tous
les deux pfuit, ça ne tiendrait qu'à moi tu vas
voir comment que je te décroche cet enfoiré qui
me colle tout le temps aux basques et qui veut pas comprendre que c'est
moi le plus rapide-fort et gnégnégné.
N'empêche, je ne peux pas admettre que ce soit eux qui
décident de l'allure, les temps de freinage devenant de plus
en plus long, la lutte pour arriver à les ralentir de plus
en plus ardente.
Je veux bien tout ce qu'on veut, mais la
dernière balade au bois de Halle a presque
été un calvaire, des galops quasi
débridés, boue, flaque, ornières,
virages, arbres, je voyait le tout défiler en me disant : je
tiens bien en selle, mais quand même, je
préfère le "joy-stick" du style : ralenti un peu,
il y a de la boue, je sais pas si c'est proffond, ce virage-ci ralenti
un peu, ça risque de glisser plutôt que
ça passe ou ça casse !
En plus dimanche
en 8, après une halte de 3/4h chez Jaques, au moment de
repartir pour le drenier petit tronçon, Mosquito boitait
alors qu'il n'avait rien en arrivant, je l'ai laissé
là, j'ai été rechercher le van,
chargé, retour à la ferme, examen,
palpé, rien vu, me suis dit un peu de repos, revenu voir le
lendemain, fait sortir, marcher, trotter, plus rien.
Exagéré, petit bobo, l'âge, un peu ...
??? à suivre.
Le dimanche suivant, la question me
trottait depuis un bout de temps : comment garder le contrôle
ABSOLU ?
Maintenant, il se défend quand j'essaye
de le ralentir : dès que je prends le contact avec les
rennes, il baisse l'encolure violemment, tape sur le mors, s'appuie
dessus, descend son encolure à ras du sol pour me dire :
n'essaies surtout pas tout tes "trucs" pour essayer de me ralentir
cette fois-ci.
Donc, me suis dit : gogue fait un peu effet
rennes allemandes (double puissance en traction), par contre obtenir ou
le placé ou la descente d'encolure, or la descente
d'encolure, il m'en faut pas.
Donc, me suis dit : je vais
prendre le gogue, le mettre en commandé, cela me permettra
de le "ramener" pour éviter cette fuite en avant sans action
trop dure sur le mors, j'ai hésité à
mettre des doubles rennes pour pouvoir agir directement sur le mors au
cas où il baisse l'encolure à ras de sol,
finalement, j'ai mis le gogue en semi-commandé ou canter
c-à-d que les rennes sont reliées directement au
mors, mais les ficelles du gogue qui passent à travers les
anneaux du mors viennent se fixer sur des anneaux attachés
sur les rennes, ce qui laisse +/- 20 cm de "mou" avant qu'elles
n'agissent directement sur le mors.
Mosquito a tout de
suite compris que les règles du jeu avaient
changé : dès le début j'ai
exigé des allures très lentes : tout tout petit
trot, petit allongement, retoutpetit trot, comique comme dès
que le gogue est e place, on obtient des allures plus
"relevées", soudain mon grand fonceur savait trotter
beaucoup plus lentement que sa copine galopeuse pourtant.
Petit galop : plus dur : dès le galop, il
réessaie de prendre la main, n'y arrive plus, mais je suis
conscient que mon assemblage ne tiendra que si je prends et je
redonnes, sinon, il va encore parvenir à se
défendre, d'ailleurs dès qu'il sent que j'agis,
il plonge la tête, mais dès qu'il plonge,
j'arrête, puis tire un ptit coup pour qu'il remonte, puis le
ralentir ... drôle de jeu !!!
Pourtant, le galop
plein pots avec le nez à terre comme un chien de chasse
c'est pas très confort, on voit pas où on va, on
n'a pas beaucoup d'équilibre, mais il a l'air d'y tenir.
Bref bonne séance de décrassage des neuronnes, le
contrôle absolu des allures où et quand est
revenu, la lutte devient plus rare, bientôt, je lui
réenlèverai ses ficelles et j'espère
que nous reprendront nos balades en toute harmonie.
Ceci dit
au moment de décharger, il "tirait" encore un peu le
postérieur gauche, moins que la semaine passée,
mais ça commence à me tracacer.
Il ne
fait ça qu'après la balade, après un
assez long temps d'arrêt, le lendemain plus rien.
J'ai vraiment hâte qu'il puisse retourner en prairie.
En plus au box : c'est la première année : les
postérieurs gonflent, ça disparaît
après 1/2h de travail mais ...

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