Petite
balade du 28/5/01
Un long
w-e un peu prolongé (le mercredi en plus), le bon temps,
l'esclavage maisonnesque à repris (paver les cours,
repeindre les chassis), un claquage musculaire au bras droit
à manier la pioche et la masse de 10 kg pour les
pavés ! Bref, je constate que le bobo de Mosquito est
réparé (merci Sylvie pour la pômade
miracle). Dimanche, il fait un peu moins chaud que les autres jours,
zou à dada. Comme la jeep, j'ai une grande
déchirure dans un des nouveaux pneus que je viens d'acheter,
la roue de secours fuite légèrement (je viens de
m'en rendre compte), exempt de longs déplacements. Je me dit
le bobo est encore tout nouvellement réparé :
1 : je reprend mes 2 tapis de selle cousu ensembles avec un mousse de
10 cm troué entre les 2
2 : au lieu de ma selle
militaire allemande qui descend très bas, je vais prendre la
selle militaire française de Linda qui se contente ;-)) de 2
grands patins sur le haut du cheval, en plaçant la selle un
peu plus en avant, les contre-sanglons passent bien 7-8 cm devant le
bobo, comme ça pas de risques. Je monte en selle ... oups,
elle est vachement plus haute que l'autre, c'est vrai qu'elle
dégarotte un max, elle est presque aussi haute qu'une Mac
Clélan, sauf qu'en plus, l'assise est moins près
du cheval (sur une mac, on a presque l'échine qui passe dans
la raie des fesses ... ouais, ouais pas tout à fait , mais
pas loin quand même). Ici l'assise est bien 5-6 cm au dessus
du dos du cheval. 1ère constatation, apparemment, l'angle
des patins étant un peu plus aigus que mon autre selle, elle
a tendence à moins tourner. Hop départ, Mosquito
est un peu Pffffrrrrt, pfffrrrrt, bon ça fait 3 semaines
qu'il n'a plus été monté et ... On y
va coolos, d'abord paske je veux pas prendre de risques que la selle
puisse bouger pour ne pas risquer d'abimer le bobo guéri
tout neuf et puis paske na. Ensuite, il n'y a rien à faire,
avec mon claquage, j'ai vraiment trop mal et j'ai pas
d'anti-inflamatoires sur moi, zou, je décroche ma longe, je
m'en fait un collier pour pouvoir immobiliser mon bras en
écharpe (même le laisser pendre est trop
douloureux). Ca n'a l'air de rien, la monte à une main j'ai
l'habitude, mais de la droite, de la gauche c'est plus ..., mais alors
avec le bras droit immobilisé pfuuit ! 1/2 h
après, un petit arrêt chez Torine, en soulevant le
tapis du dessus, je peux voir à travers le mousse et le
tapis du dessous (troués tous les 2) si qque chose a
bougé et pourrait fragiliser la peau nouvellement
réparée. Mon autre selle descend tellement bas
que ce chek-up était impossible. Parfait, tout va bien,
alors on continue, une traversée du bois de la
Houssière. L'air étonné et parfois
ahuri des piétons et vttistes qui me voient arriver au galop
ou au trot, m'arrêter, reprendre l'allure dès que
je me suis éloigné à une distance
respectable, le tout de la main gauche et la droite en
écharpe, je vous dis pas. Un petit arrêt aux
Flocons. Et retour. Nondidjû, faudra vraiment que je m'occupe
à lui faire respecter l'immobilité au montoir,
paske monter en selle avec un bras en écharpe (avec cette
selle qui est déjà tellement haute) pendant que
Mosquito se dit on y va, on y va, scogneugneu, c'est pas de la tarte !
Pour le retour, je décide de rester le long du canal jusque
Ronquières, fatale erreur, l'herbe le long des bords du
canal était tellement haute qu'on ne voyait quasi pas les
bites d'amarages, bref, béton, c'est bien fait,
ça me donne un avant goût de ce que sera le RAVeL
quand cette merde nous aura envahi. A partir de Ronquières,
l'ancienne ligne de chemin de fer avec ses longs galops (sera
bientôt ravellisée aussi), je me tape quelques
beaux galops, contrôle des allures impécable, de
temps en temps, je sens qu'il aimerait bien "péter
à moul", alors, il vient faire une bonne pesée
sur le mors suivi d'une accélération, rendre les
rènes, reprendre et ralentir, mais plus les "combats" d'il y
a quelques temps. La seule chose, quand je le ralenti trop rapidement,
il repasse aussitôt au grand trot, et là plus
moyen de reprendre le galop sauf en le ramenant au pas et redemander le
galop. A un moment, je me suis : "tu as quand même l'air fin
avec ton bras en bandoulière, bah Francis, il fait
ça presque sans bras et alors" Boaf, on va essayer aussi,
j'ai laché mes rennes et on a terminé
à l'assiette, arrivés à un carrefour,
(comme Francis), je lui indiquait la direction à suivre du
bras (bon d'accord j'ai triché, il connaissait le chemin et
je ne pense pas qu'il en aurait pris un autre, c'était juste
pour le fun :-))) Comme c'était une première
après 3 semaines d'arrêt, on l'a fait courte et
après 4 heures, on est rentrés.

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