Petite balade du 8/7//01

Comme convenu en précédent, Cécile rêvait de faire connaissance avec le bois de la Houssière. Vu que sa bagnole n'est pas encore refaite, j'irai la chercher. Dimanche départ pour Beuzet avec le van à vide. J'ai passé le vendredi et le samedi matin à "bricoler" sur ma bagnole (malgré le 40 000 BEF de frais faits dessus, elle chauffait encore) après avoir remplacé le thermostat et la pale de ventilateur, elle a l'air de ne plus chauffer. La route se passe bien, la bagnole ne chauffe pas, peut-être que je pourrais envisager de partir un peu en vacances (si il me reste encore des sous). Arrivée chez Cécile à 9h00 après un ptit appel tél : "Et alors on avait pas dit 8h00 ?" Ouuups, j'ai oublié chef, j'croiais ksétait 9h00, mais c'est juste, j'avais dit "On est des randonneurs nous : à cheval à 9h00, pour le reste, on a qu'à se lever assez tôt". Sorry scuse-moi. Charger Jalna : Cécile arrive devant le van, me demande ske jdois faire ? c'est la 1ère fois ! N'a pas le temps d'en dire plus blomblomblom, Jalna est au fond du van :-)). Elle sursaute un peu quand on ferme la séparation, les barres, la bâche, mais rien de gênant. Spliquer à Cécile que normalement, on charge d'abord le matos, puis le dadou et pas le contraire paske j'aime bien que quand il est chargé, on parte rapidos. Le trajet sans pb, la voiture chauffe pas, Jalna a un peu fait boum, moum, mais après le calme. Arrivée à Ecaussines, Cécile à l'avant, j'ouvre le van, écarte la séparation, Cécile au secours, y veut pas descendre! En fait Jalna veut voir où elle est : elle veut bien se retourner, mais faire ça en arrière :NON. Cécile me propose de la laisser se retourner, ce que je n'accepte pas, quand tu sera avec ton van 1 cv, ça n'ira pas alors fôt qu'elle apprenne, je la guide un peu l'aide, pas facile, elle tremble sur ses postérieurs, pas rassurée du tout, finalement sur le tape-cul, je lui permet de se tourner paske pffffft, mais je n'en pense pas moins. Préparation des chevaux, départ. Cécile est émerveillée par le décor, il faut dire que sa Hesbaye est plutôt plate et monotone. 2h00 plus tard, après un parcours sans pb, tout le monde contrôle les allures, Mosquito est dans un jour plus "farce" que "mauvaise tête" toujours un peu "pousse au crime" quand on marche au pas c-à-d quand il sent que l'autre cheval est au max, il donne un petit coup d'accélérateur rapide, l'autre pour le suivre passe au trot et se fait engueuler, alors ils ralentissent et je le voit jeter un coup d'œil en arrière en ricanant. On mange nos tartines près du canal, on va s'en jeter un aux "Flocons". Jaques me propose de les accompagner à leur rando d'une semaine lundi prochain, ça me tente, mais les randos des flocons c'est pas trop beaucoup de cheval et des soirées très longues très arrosées dans une ambiance délirante loin de me déplaire, mais je préférerait quand même qu'il y aie un peu plus de cheval, m'enfin à voir ... On s'encourt avant de tomber dans le piege paske les tournées ont l'air de s'abattre comme des sauterelles sur un champ. Seul regret, on avait convenu qu'on irait passer la "rivière" des Flocons et on a oublié. Petit retour le long du canal, Cécile n'avait jamais galopé le long du canal, montrer les panaux RAVeL tue-chevaux. Parcours sans pb, on retrouve sur la fameuse ligne de chemin de fer où on peut se taper un galop d'enfer. J'explique à Cécile : ici, ça fait 3.5 km de long, donc éviter d'aller à fond dès le départ et on peut les lacher sur le dernier km ! Go ! A chaque passage de pont, il y a des gros gravier (balast) donc passage au pas, là chaque fois Cécile me rattrape, donc apparemment pas de pb de tenir ses distances. Un arrêt à la maison pour aller boire un pot, un peu prolongé. Pour la dernière partie, j'ai pas envie de remettre mon mors, je me contenterai de la longe sur le licol. On repart Cécile me dit j'ai quand même eu dur à tenir Jalna ... On discute, je lui fait remarquer, elle monte avec un mors espagnol, elle a une main assez douce, mais dès qu'elle touche ses rènes, le cheval se "place" et puis hop, hors de la main, donc il fuit la main, essaies au licol aussi. Non, je n'oserai jamais ... C'est pas loin, c'est un ptit chemin et puis je suis devant, et puis elle a pas essayé de t'embarquer. Je lui propose de garder son mors avec ses rènes déposées sur l'encolure, comme ça si ... On essaye au pas, ça va, on trotte ? gloups, ben voui, ça va ... Un petit galop ? gloups oh ben ça va. Je lui fait remarquer que son cheval répond tout aussi bien au licol, qu'il se met moins en défense, qu'il est plus relax. On arrive sur la route, Cécile veut reprendre ses rènes, mais non pourquoi ? de toute façon on reste au pas, alors ? Mmblmbl, finalement elle gardera ses rènes dans la main gauche et la longe au licol de la main droite (c'est une expérience de la monte à 4 rènes que je n'ai pas encore espérimenté ;-))) Tout doucement, elle se rend compte que son cheval devient de plus en plus confiant (elle aussi), je vois les rènes-mors atterrir sur l'encolure et Cécile se contenter du licol. Bon ben on va jouer un peu, allez côte à côte, on va varier les allures. Hop au trot, on garde le côte à côte, on accélère, on ralenti. Cécile est hilare, ça marche, en plus Jalna ça a l'air de bien l'amuser. Un peu avant la ferme, je vois un champ herbeux, je propose à Cécile d'essayer le galop au licol. Ah ben voui !Je lui dit : je sais pas si Mosquito il voudra galoper paske on tourne le dos à le ferme et dans ces cas là quand Mosquito il dit non ... On part tous les deux au galop avec une dizaine de mètres d'écart latéral entre nous. Je décide d'arrêter Mosquito avant le fond du champ pendant que l'autre galope devant. Aucun pb, merci grand. Je fais demi-tour, le pousse dans un plus grand galop (dans le sens de la ferme), l'arrête avant la fin du champ, Cécile nous rattrape avec un grand sourire qui en dit long. Arrivée à la ferme, débrider, desseller, lâcher Mosquito, recharger Jalna, départ. La route sans pb. Arrivée, Jalna un peu mouillée de stress, mais ça va encore. Cécile veut sortir Jalna, au secours, elle va s'écrouler ! Elle tremble sur ses postérieurs dès qu'elle s'engage sur le tape-cul, on a vraiment l'impression qu'elle va se laisser tomber par terre. Je la prend, donne des petits coups avec mes doigts sur son poitrail en la rassurant en parole et caresse sur le chanfrein. Elle sort, mais c'est encore limite. Alors on recommence, je la fait monter juste sur le tape-cul, recule, voilà impec, câlin. On recommence, je la fait monter, les antérieurs dans le van, recule, voilà impec, câlin. On recommence, je la fait remonter au fond du van (ce qu'elle continue à faire avec plaisir), recule, voilà, super, méga câlin, merci, c'est super ! Cécile est enchantée, à la prochaine !!! Retour sans pb, décrocher le van à la ferme, 20h00 retour à la maison.