Petite
balade du 22/1/02
Comme
prévu, j'ai pris congé jeudi et vendredi pour
réparer et consolider le chalet après l'essai de
samedi passé.
Le chalet rigidifié et
consolidé, il ne me reste plus qu'à attendre les
protagonistes.
Au matin Stéphan me donne un coup
de fil pour me dire qu'il a un boulot urgent, qu'il sera là
vers midi, m.... j'espère qu'avec ça on va pas se
retrouver comme samedi passé à devoir reporter
paske il fait noir et qu'on sait pas finir.
Carlos au
téléphone me dit "On avait r-v
après-midi non ?"
Boaf, non, c'était
prévu au matin, mais finalement ça tombe bien.
J'attend toujours kébir à qui j'avais
demandé de passer vers 9h00.
Vers 11h45, mon
voisin passe, me demande si le chalet est consolidé, il me
propose de "donner un coup avû l'tracteur pour voir", je lui
dit gentiment que je préfère attendre que les
autres soient là au cas où.
Vers 13h00,
arrivée de Stéphan et Carlos, on termine les
derniers préparatifs que j'ai pas sû faire seul.
On entend un tracteur, le voisin arrive, on lui esplique quil faudrait
un 2ème tracteur pour servir de point fixe pour faire
pivoter le chalet, il repart en bougonnant un peu.
Il revient
avec le 2ème, on commence à mettre les sangles en
place, on est occupé, ça traine trop au
goùt du voisin qui commence à pousser avec un
tracteur, quelques planches craquent, ça gueule dans tous
les coins, Stéphan qui est calme, mesuré fini par
baisser les bras, il n'y crois plus, c'est vrai que la semaine
passée, avec le fils du voisin, c'était plus
mesuré.
Carlos, lui qui est un
méticuleux etc s'énerve, je me rends compte que
la casserole du voisin est en train de bouillir, que si on n'emploie
pas VITE l'énergie qu'il met à notre disposition,
il va faire n'importe quoi et ça va être pire.
15h00, arrivée de Kébir : "Ben quoi ch'suis sorti
hier et ch'suis rentré au matin"
Bon, il faut
canaliser le voisin, en plus il râle, la semaine
passée les tracteurs acrochaient, le sol était
gelé, maintenant, tout patine dans une boue innomable, sa
prairie ressemble à un champ de bataille après la
guerre des tractosaures.
Finalement en mettant
Stéphan au volant d'un tracteur pour soulever un coin avec
la pelle, le voisin avec un plus petit tracteur poussant, mais il
patinne, je lui dit alors "fonce, donne des chocs, molo, 10 cm par 10
cm" et ça marche, il se déplace, on ne casse pas
trop.
Il faut déplacer 2-3 fois les tracteurs pour
mieux les placer et hop, ça y est, le chalet est
à sa place.
Quelques planches cassées,
mais rien de grave, au contraire, à l'emplacement de
l'écurie, je ferai un petit coffrage, un petit
béton ça évitera à l'unrine
d'aller pourir le bois.
On boit tous ensemble un bon ptit
verre, on a eu chaud, c'était un pari de fou, mais c'est
fait.
Merci tout le monde.
Dimanche,
je suis crevé, j'ai pas envie de monter, pourtant, il ne
gèle plus, il y a +/- un mois que t'es plus sorti, secoue
tes puces Serge !!!
Bon, on y va, on y va, en plus avec la
journée de dingues hier, j'ai pas sorti Mosquito, il va
péter le feu !
En plus il y a un vent de
tempête, enfin ça j'aime plutôt bien !
J'arrive, chance, je le vois dans le paddock, youpie, il s'est
défoulé, zut il est crasseux, crasseux !
1 h de pansage (rudimentaire) plus tard on s'équipe et on y
va.
Il démare d'un bon pas, mais peu de temps
après il n'a l'air trop en forme : aux premiers trottings,
il a tendance à vouloir s'arrêter un peu vite,
bon, on va pas trop pousser, laisser bien le temps à la
machine de s'échauffer.
On part sur
Ronquière, puis le long du canal vers Ittre, je commence
à calculer que si je pousse jusqu'aux "Flocons",
ça risque de nous faire tard, on est quand même
parti vers 13h30, bon on va faire plus court, mais la
première étape sera plus longue que
prévu et il a pas l'air trop en forme, on dirait
même qu'il "tire" d'un côte, qu'il boîte,
bon, je marche, plus rien.
On repart,
djûû, on dirait une saucisse qui se tortille de
tous les côtés, il veut pas galoper, il trotte,
amble, mixe, je ceuille une branche, lui chatouille la cuisse post et
zou, tout se met droit, attentif et tout et tout, il se "fout" de moi ?
Il recommence à "boiter un pas", je prend ma baguette
magique et ah ah on joue plus, ah mais chsuis en pleine forme moi,
d'ailleurs le ptit chemin là bas avec les flaques et la
boue, je le prends au galop sans me précipiter, sans peser
sur le mors, hein que je suis gentil ?
Ndd, il s'est foutu de
ma gu.... la moitié de la balade !
Bon un petit
arrêt chez Torine, le vent se lève de plus en
plus, il commence à pleuvoir entre pluie et
grésil, on va pas trop prolonger, Mosquito a enfin
pigé qu'on était sur le retour, il a tendance
à être aussi un peu plus pressé, 1 ou 2
essais de peser sur le mors dès que je veux un peu le
ralentir, une remontrance de la voix : "pas peser" et un Mosquito
attentif, charmant en pleine forme.
Curieusement, il essaye
de me prendre la main à chaque occasion on enjambe un tronc,
non on saute et essaye de partir au galop, une tite montée
et on essaye, une tite descente aussi d'ailleurs, oups j'ai
glissé, oh partons au galop et Serge Naon, calmos
rhôô.
Bizarre à l'aller
c'était le contraire hou trotter ici, ah mais je vais
glisser, trébucher, on va tomber peut-être
tsé !
Warf, on arrive, il est temps le vent vient
vraiment à tempête, d'ailleurs dans les derniers
50 m avant la ferme, on a ramassé une bourasque, nous avons
été 50 cm sur le côté, je
crois qu'il a été aussi surpris que moi.
Juste au moment où nous arrivons, les écluses du
ciel s'ouvrent.
Ben finalement je suis content qu'on aie
fait plus court, on est quand même partis 3h 1/2.
La tempête a soufflé toute la nuit, j'ai
même eu la porte des chiottes qui s'est
décrochée ;-))
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