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Sans cheval,
je serais plus riche

Réflexion sur le voyage à cheval

Extrait de Klaus Ferdinad Hempfling

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Les cavaliers randonneurs

Bon diou, fait dur, dur, dur
Les randonneurs qui se baladent rennes en guirlande, zont généralement fait du bac à sable pendant des années.
Et guirlandes ça veut pas dire aucun contrôle ou approximatif !
J'ai déjà dit que je devrais écrire comment je suis passé de cavalier con, mais alors là con à ... Maintenant ...
Je montait en club à l'époque Jibico une juju de 1,85 m au garot, que personne n'osait monter because LE TREUIL !
J'étais fier, j'étais le seul à pouvoir la tenir : les rennes tournées dans les mains, les pieds en avant et tout mon poids (100 kg) décolé de la selle, en faisant des "demis-arrêts" c-à-d : cisailler dans la bouche, j'arrivais à la travailler !
Un beau jour, un nouveau prof : Natacha, sortie de Saumur.
Personne veut prendre de cours avec elle : elle est chiante !
J'ai donc eu droit à un cours particulier, fidèle à ma devise : ne pas juger sans voir.
Arrivée au pas, elle me dit : tourne un peu on va voir tes défauts !
Je lui répond : j'en connais déjà un on sait pas me donner cours nulle part sans focaliser sur mes pieds en canard !
Natacha : Ca, je m'en fout (un bon point, c'était déjà une copine).
Elle me voit tenir la juju et me dit si tu veux bien, on va faire autrement : on va enlever martingale, pelham etc, d'ailleurs je vais aller chercher mon bridon, mes rennes, mon mors brisé, d'ailleurs si tu veux évoluer et si tu as un premier achat à faire achète-toi ton bridon, mors, etc, après éventuellement ta selle et tu monte en club avec TON matos !!!
Moi qui croyait que toute cette alchimie était importante : non ça c'est le mors de machin, mais lui, il lui faut un pelham, lui un aiguille, celui-là une martingale pfruit effacé !
En 1 h de cours, sans emploier les rennes, on a travaillé décontracté, j'ai fait plus ce jour là qu'en 20 ans de cours chez les abrutis de tous poils que j'ai fréquentés avant.
Plus chiante qu'elle, j'avais jamais eu, pas en sueur comme certain pensent que doit être un bon cours, mais la tête qui tourne : ta main n'est pas souple, ta cheville, ton coude est raide, tu n'accompagne pas le mouvement, pas une seconde la paix (le cheval oui, normal y paye pas, mais le cavalier il en veut pour ses sous, il en a eu).
Pour mieux montrer les mouvements du bassin, elle remontait son T-shirt et mimait au sol les mouvements du bassin, de la jambe autour de moi, etc.
J'ai eu droit à 3 cours de cette teneur, ensuite dégoutée par la mauvaise compréhension des autres cavaliers (j'étais le seul à vouloir suivre ses cours), elle est partie après que toute la troupe soit venu suivre un cours bourrés comme des coings à un point tel qu'il y en a un qui est tombé de l'autre côté de son cheval en montant dessus.
J'ai eu un peu de ses nouvelles par la suite, mais elle ne supportait pas l'EQUITATION, son monde et la bétise et malheureusement, j'ai perdu sa trace, paske ça ça me manque et que si je pouvais encore avoir UN cours comme ça, je ferais 100 ou même 200 km ...

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   © 2006 Serge Bonnier • Mail