Mosquito
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Sans cheval,
je serais plus riche

Réflexion sur le voyage à cheval

Extrait de Klaus Ferdinad Hempfling

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En équitation, il y a trois aides : Les mains, Les jambes, L'assiette.

Chez nous généralement, on ne parle que de deux : Les mains, les jambes, et je ne parle pas de ceux qui à l'aide des jambes envoient rebondir le cheval contre la main (vécu). L'assiette ça s'aquiert et ça sert à tenir à cheval ou à pas avoir mal.
Quand on la trouve pas par ex au trot, il suffit de pousser les jambes en avant, de s'étirer en arrière comme quand on mange des chips devant la télé (vécu) et on a la chance de rebondir en rithme sans se faire trop mal sur le dos du cheval (lui y supporte pas ça plus de 2 h sinon y jette).

Entendu aussi :

 - les seuls bons cavaliers sont les allemands
 - le seul grand maitre est Baucher a ses debuts (avant son accident)
 - le bon entrainement du cavalier, c'est la salle de muscu
 - le cheval doit trouver un mur (les mains) devant lui
 - le cheval doit etre pris dans un etau (les jambes) car c'est la seule solution pour obtenir la soumission et l'engagement des posterieurs sous la masse.
 - si les cavaliers ont des gants c'est pourquoi à votre avisse ?

Et puis, il y en a d'autres (rares, trop rares) qui disent aussi, il y a trois aides :
L'assiette par son travail sur l'équilibre du cheval sert à l'équilibrer, le cadencer, choisir les allures, la direction.
Les jambes éventuellement pour aider un peu, mais tout doux .... tout doux.
Les mains éventuellement pour aider un peu, mais tout doux ... tout doux.
Sinon comment des gens comme Francis pourraient monter sans jambes, presque sans main !
Et c'est à la portée de tout le monde yaka vouloir essayer !!!
A mes débuts, après le départ de Natacha, bien emm...., je recherchait cette sensation, j'ai suivi un stage de monte camarguaise trop court (5 jours).
Puis, dans mon club, je posais des questions, des questions et j'avais toujours la même réponse :
Pourquoi hackamore, pourquoi selle machin, selle mac truc, étriers chose : Ouais mais ça c'est des cow-boys !
Puis un vieux prof que je connaissais depuis des années mais qui donnait plus cours (trop chiant) m'a parlé, il m'a donné quelques conseil. Parfois quand je montais toujours seul paske je voulais plus des autres profs, il venait me donner un conseil et me laissait mijoter pendant 2/3 semaines.
Un jour, je me souvient, il arrive et me dit : on voit que tu a appris à monter à l'assiette, mais si tu sais faire des changements d'allures ascendantes à l'assiette, pourquoi tu essaies pas en descendant ?
Me suis posé des questions pendant un bout de temps, ai essayé, pas marché, après 3 semaines, vlà mon gars qui se radinne, attends, je vais te spliquer, 5 min de splications et y se tire !!! Et me vla à rebondir pour essayer de cadencer Jibico (le treuil) à l'assiette. 2/3 semaines après, il revient et me dit : il y a des progrès mais faut encore un peu travailler et retourne se bourrer la tronche au bar.
Quand j'ai eu bien évolué et que j'ai compris que c'était un AMI, je lui ai demandé de faire la visite d'achat de Mosquito avec le véto et moi.
Par la suite, Linda est venue suivre un cours avec Mosquito. Après le cours : "Combien je te dois". Rien le plaisir ...
Linda n'a pas encore oublié le seul cours qu'elle a eu AU PAS, malheureusement quand elle a voulu avoir un second il était mort.
Il pouvait plus boire d'alcool, il en avait rien à f....., il préferait crever en vivant que mourir en vivant.
Maintenant en mixant tout ce que j'ai appris, je peux dire que quand je suis dehors, au bout d'un certain temps (pas les cinq 1ères min), je monte sans jambes, sans mains (pas sans dents) et ce merveilleux sentiment que là où mon regard se porte l'ensemble Serge-Mosquito y va simplement !
Je n'oublierai jamais cette phrase de Natacha :
Tu dois être aussi léger sur le cheval qu'un oiseau sur son épaule.
Et ca je l'ai trouvé pas en faisant 1h de cours 5 x par semaine, pas en faisant 2 h de prom-prom avec des monos qui ont peur en extérieur, je l'ai trouvé en sortant 12/15 h, en allant partout en solo, à un moment, la technique part, on arrive à oublier qu'on est à cheval, tout ce fait tout seul comme quand on conduit la voiture
Bon j'arrête là paske sinon

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   © 2006 Serge Bonnier • Mail