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Extrait de Klaus Ferdinad Hempfling

LES RAPPORTS DE FORCE
Si nous opprimons un être vivant - un enfant, un cheval, une femme, un subordonné, un élève, un étranger ... si nous l'humilions, il sera contraint de se replier sur lui-même, de protester bruyamment, ou en silence, mais au bout du compte, nous le briserons. Le rapport de force
est inégal, il y a des vainqueurs ou des perdants apparents. Nous faisons le contraire. Nous encourageons, nous stimulons, nous fabriquons des forces là-même où l'on ne pouvait guère en soupçonner l'existence. Le rapport de force s'équilibre de plus en plus ; que cela signifie-t-il pour nous ?
Que nous devons nous assurer de pouvoir à tout instant maîtriser les forces que nous avons créées ! Car l'assurance de notre cheval, sa force et sa volonté de s'affirmer vont augmenter avec chaque leçon. Notre protégé ne cherchera pas seulement à lutter au sein de la harde pour la position de rang supérieur qui lui est due, mais il nous observera, nous aussi, avec précision, et pourra même tester notre propre capacité à maintenir le rôle que nous prétendons occuper.
Nous devons grandir avec notre cheval, en apprenant à nous connaître.
• Pas de dressage, pas d'effets spectaculaires ! Au contraire, une lente accoutumance l'un à l'autre, une lente fusion de deux vies grâce à un rapport agréable, fait de douceur, de dominance, adapté au cheval.
• Pas de routine et pas de recettes - au contraire, de la créativité, de la compétence, de l'intuition et de la personnalité.

PAR MONTS ET PAR VAUX
Voilà le monde du cheval, voilà sa nature. Aussi souvent que possible, je prépare mon balluchon et je pars avec mon cheval. J'emporte un bout de ruban de chantier, une longe de conduite, une grande longe ou que sais-je, et en route ! Monter, conduire, longer, se promener, flâner, battre le pays des journées entières ; il y a suffisamment de place dehors pour faire tout cela. Ce ne sera surtout jamais ennuyeux, ni pour nous, ni pour les chevaux. Car : Voici notre devise. Dans la nature, tout comme les autres animaux, les chevaux sont occupés en permanence, attelés à leur tâche de survie, de reproduction. ils sont soumis à une profusion de stimuli entraînant autant de réactions. La nature les bouscule en permanence et les oblige sans cesse à réagir à des données changeantes.
Dans notre travail, nous devons absolument intégrer et conserver cette qualité d'éveil, cette vivacité si nécessaire que développe la nature, et qu'elle exige.
L'ennui, la monotonie, la routine sont les ennemis de notre travail, et même, de la vie en général.
C'est pourquoi nous devons toujours veiller à varier le travail, et à le rendre aussi intéressant que possible.

 
   

   © 2006 Serge Bonnier • Mail